Ça ne flashe plus en Normandie...Les contestations sociales de ces derniers mois n'ont pas épargné les radars sur les routes de la région. Beaucoup sont hors-services et les conséquences de ces dégradations ne sont pas négligeables.
Bâchés, tagués, détruits à la scie, incendiés...les radars automatiques et les radars de feux sur les routes de Seine-Maritime et de l'Eure n'ont pas été épargnés lors des mobilisations sociales de ces derniers mois. 1 radar sur 2 serait inopérant dans la région.
Certains maires s'inquiètent de l'absence de radar sur les routes qui traversent leur commune.
On estime à près de 2 millions d'euros le manque à gagner pour l'Etat juste pour le mois de décembre sur ces deux départements.
Des dégradations qui vont nécessiter des réparations, plutôt coûteuses, jusqu'à 150 000 euros pour remplacer un radar.
Ces dépenses seront faites avec l'argent des contrevenants. En effet, ce sont les recettes des radars fixes qui financent la maintenance et les éventuelles remises en état. Cet argent c'est aussi celui du budget de la sécurité routière.
Sur le milliard d'euro rapporté à l'Etat par les radars l'an dernier, 92% ont été destinés à la sécurité routière.
Les associations d'automobiliste s'inquiètent : les réparations de radars auront des conséquences sur les moyens alloués à la sécurité sur les routes.
Le reportage à Saint-Laurent en Caux, avec Michel Piednoel, le maire de Saint-Laurent-en-Caux et Gérard Blottiere, président délégué pour la Normandie et le Poitou-Charentes de l’Automobile Club Association.